jeudi 25 décembre 2008

2ème étape:l'italie

L'ITALIE

http://www.google.fr/search?hl=fr&q=carte+d%27italie&meta=&aq=f&oq=
Nous quittons enfin Puget le 14 juin à 10 heures du matin, nous rejoignons la mer par Fréjus et St Raphaël où je vois amerrir des hydravions. Agay : panorama splendide, plage. Cannes et Antibes, très belles cités au bord de la mer. Nice, « la reine de la côte d’Azur », très belle ville aux maisons variées, très beaux jardins, des fleurs de toutes sortes, palmiers, mimosas, fleurs et plantes rares poussent là à l‘état sauvage, sans culture.Le voyage se déroule parfois entre les monts, suivant les incidents de terrain, nous passons soit un tunnel soit un viaduc pour regagner ensuite la côte faisant de grands demi-cercles pour éviter les collines. En général, le paysage est très pittoresque et le panorama splendide. Monaco, Monte-Carlo et Menton, dans le fond du golfe, donnent un aspect grandiose à cette côte azurée. Chaque printemps, ces belles cités sont le rendez-vous d’une foule d’étrangers avides de joies et de plaisirs. Dans toute cette région, j’étais surpris de voir tant de fleurs de toute sorte ; roses, œillets, géraniums poussent là à l’état sauvage. Les citronniers, orangers et oliviers sont ici en grand nombre. Après avoir traversé bon nombre de tunnels, nous arrivons enfin à la frontière à 16 heures 30 du soir. En gare de Vintimille, nous restons ici une heure. Maintenant, ce sont des Italiens qui vont nous conduire. Un dernier regard sur cette belle France que l’on quitte avec l’espoir d’un prompt retour, et nous voilà partis à travers l’Italie où les mœurs ne sont pas bien différentes de chez nous. Maintenant, nous marchons sur une voie unique tout en longeant la mer mais nous avons tant de tunnels à franchir, que parfois nous restons sous terre autant qu’à l’air.
San Remo : on longe toujours la mer, à gauche, la montagne s’éloigne de quelques centaines de mètres, dans ce petit espace, on voit des champs d’œillets, du jardinage et des vignes. Après être passé à Onéglia, port assez important, nous arrivons à Gènes dans la nuit. Nous avons une heure de halte, on en profite pour toucher les vivres du lendemain. Nous repartons le 15 à 3 heures du matin. Au réveil nous sommes à Riva Tugosa, chantier naval. Nous sommes toujours au bord de la mer, nous passons sous un tunnel presque continu avec vue sur la mer de temps à autres. On arrive à Moneglia où les roches sont à pic au bord de la mer, on continue notre voyage presque tout le temps sous terre. A Morava, la pente devient plus rapide, on entre en plaine : sur le flanc des coteaux, on cultive la vigne, formant des marches d’escaliers, ce qui donne un drôle d’aspect.
A 10 heures 30, nous arrivons à Spiza, ville importante, nous avons une heure d’arrêt. Les maisons sont d’aspect bizarre, la plupart sont peintes en toutes couleurs avec des dessins variés, la culture est presque nulle et consiste au jardinage et à la culture des fleurs. Nous quittons la mer et entrons en plaine : le pays est encore pittoresque. A Arcola ,il y a encore des collines mais la culture est plus importante, on trouve de la vigne et des céréales. Nous sommes enfin à Spézia, je ne connais pas cette ville plus qu’une autre mais ce qui lui donne une importance pour moi, c’est qu’ici, commence la voie double, nous irons ainsi beaucoup plus vite car jusqu’à présent, nous avons perdu beaucoup de temps dans les gares à attendre les trains. En arrivant à Sarzanna, nous sommes en plaine et la culture est plus conséquente mais nous voilà de nouveau au pied des montagnes. A Avenza et Massa se trouvent des carrières de marbre dans la montagne, en premier lieu, nous croyions que c’était de la neige. Aux environs de Viareggio, nous retrouvons la culture, plus loin, ce sont des forêts de pins francs. Pise est remarquable par la beauté de certains bâtiments et surtout sa tour penchée. La ville à l’air ancienne.Ici, nous quittons la grande ligne que nous reprendrons à Varda, nous éloignant davantage de la mer marchant sur voie unique et laissant Livorno hors de notre route. A 2 heures 30, nous sommes à Colle Sahette où nous cassons une bonne croûte, nous ne repartons qu’à 7 heures 30. Dans les coteaux, on cultive surtout la vigne.Nous voilà enfin à Varda, où nous retrouvons la mer et la voie double : nous allons marcher plus vite à présent. A Cecina, nous retrouvons la plaine avec ses cultures puis, après avoir traversé une forêt de pins, nous sommes à la nuit…Ortobello, le 16 mai 1919.A 5 heures 30 nous sommes réveillés par le cri « au jus ! » que nous prenons en vitesse et le train repart. Entre la voie ferrée et la mer se trouve un lac important. Ici, la culture est importante en céréales, pâturages et élevages nombreux. Civitavechia, ville ancienne et port marchand, tout le long de la côte, on aperçoit des voiliers de pêche. A San Severa, on quitte la mer, on se trouve dans la plaine où la culture du blé est assez importante ; aux environs de Ponte Galeria, se trouvent de grandes prairies.A midi, nous sommes à Trant dans la banlieue de Rome, ici, nous mangeons la soupe mais il nous est impossible de sortir en ville et nous sommes obligés d’admirer les bâtiments de loin. Nous repartons à cinq heures sans pouvoir admirer les merveilles de la capitale qui est entourée d’une double enceinte, vieux fortif en ruines. A Campiano, nous trouvons des coteaux couverts de vignes et d’oliviers. Ici, le pays est pittoresque, on trouve des ravins profonds. La majeure partie des villages est construite sur les coteaux et est très ancienne. Plus loin, on trouve des pâturages ou des bois à travers les coteaux.Segni Paliano est une ville assez importante, on y trouve des ruines, des châteaux et de vielles tours. Aux environs de Montagneux, se trouve une large vallée cultivée mais sur la montagne, il n’y a point de culture. Moralo est très pittoresque, dans une riche vallée. La culture est ici beaucoup plus intense qu’ailleurs. Après une heure de halte, nous quittons Caserta le 17 à 9 heures 30 du matin. Nous laissons Naples pour pénétrer dans l’intérieur, et enfin vers l’Adriatique. Nous aurons tout le temps une voie unique à présent. Nous n’allons pas vite car nous montons dans la montagne. Au loin, on aperçoit la fumée de Mont Vésuve. En ce moment, nous nous éloignons de la Méditerranée, le pays est pauvre et les villages anciens. A Mandole Superiore, le brouillard est si intense que nous ne pouvons plus rien distinguer. Aux environs de Telise Ceneto se trouve une ancienne enceinte, sorte de viaduc à trois étages qui devait dépendre de la ville de Napoli. Maintenant le brouillard est dissipé et nous arrivons à Casaldini Ponte : étant toujours dans la montagne, la culture est plutôt pauvre. La vigne est disposée en tonnelles montée sur arbres. Dessous, on cultive le blé et le maïs. A Benevento, nous avons un moment d’arrêt. Le pays est assez important. Dans la vallée que nous longeons, on trouve encore un peu de culture. Sur les collines, il y a des pâturages : en général, la région est pauvre.J’ai remarqué pendant tout mon voyage à travers l’Italie que presque tous les cours d’eau étaient à sec. Nous arrivons à Adrianodi Puglio et pour ainsi dire au sommet des monts. Nous passons trois tunnels successifs d’une demi-heure et nous sommes ensuite sur le versant de l’Adriatique. On longe la vallée d’un cours d’eau à sec. Le terrain est à peu près inculte ; à Bovino commence un peu de culture et nous voilà enfin en plaine. Vers Cervanto, la plaine est immense et la culture importante.Après trois heures d’arrêt à Foggia, nous partons à 6 heures du soir. Nous sommes toujours en plaine. Grande culture de la vigne, des céréales, de l’olivier et de l’amandier. A gauche se trouve un grand lac et dans la nuit, nous longeons la Mer Adriatique. Nous nous réveillons le 18 à 5 heures à Gioia de Colle (après 4 jours de train en Italie). Vers Castellamento, on se retrouve dans les coteaux : on cultive l’olivier et les céréales. Panaglianello est un village bizarre aux toitures plates blanchies extérieurement.Entre mer et voie ferrée se trouve la plaine et à droite la montagne. Le sol est rocheux, il en est presque de même dans toute l’Italie. A Masafra, on cultive l’olivier: il y en a de très gros et de très vieux qui poussent dans les roches.A 10 heures, nous débarquons enfin à Tarento par une chaleur très forte.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarente
On nous emmène dans un camp à côté du port. Là nous mangeons la soupe en plein air vu qu’on prétend embarquer dans l’après-midi. Ici, nous avons avancé l’heure de 60 minutes et il en sera de même en Grèce. J’ai remarqué que la plupart des maisons étaient entourées de très fins grillages afin d’éviter aux mouches de pénétrer à l’intérieur.Ici finit notre voyage à travers l’Italie.

voir l'itinéraire en Italie
http://maps.google.fr/maps?f=d&saddr=genova&daddr=Pise,+Toscane,+Italie+to:livorno+to:roma+to:caserta+to:Gioia+del+Colle+Bari,+Pouilles,+Italie+to:Tarente,+Pouilles,+Italie&hl=fr&geocode=&mra=ls&sll=41.983994,12.788086&sspn=4.849995,10.195313&ie=UTF8&ll=42.277309,12.744141&spn=4.827611,10.195313&z=6

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