mardi 23 décembre 2008

4ème étape: la Grèce

En auto dans la montagne.
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Notre débarquement fini, nous rejoignons un camp à côté de ce village d’Itéa, dans une petite plaine entourée par la montagne et la mer. Les travaux de propreté terminés, nous partons voir le village car le bruit court que l’on doit repartir demain, donc on tient à voir un peu les mœurs d’ici. Nous avons à peine fait 200 mètres que nous sommes rejoints par une troupe de gamins qui nous entourent en chantant « La Madelon », nous en étions réellement surpris, on se croyait encore en France. Le village était bien peu important mais on y était bien reçu, beaucoup d’habitants parlaient le français et toutes les enseignes portaient notre langue. Les maisons sont construites en terre. Il y a une belle mosquée toute neuve. Le cimetière était éclairé, il y avait des lampes sur certaines tombes. Sauf quelques oliviers, la culture n’est pas très importante. A cause de l’avance d’une heure, nous sommes forcés de rentrer au camp à 9 heures. On va donc se reposer…Le 20 à 5 heures du matin, nous recevons l’ordre de partir et à 7 heures, les autos se mettaient en route. Nous parcourons une vallée d’oliviers et d’amandiers entre la montagne puis nous commençons notre ascension à travers les monts.La route est très accidentée, on est tout blanc de poussière et on monte toujours. Beaucoup d’autos sont restées en panne ; lorsque nous arrivons à Amphissa, nous sommes les premiers. Près de Topoli, nous faisons une pause et attendons les camarades. On est à une très haute altitude. La culture est nulle. Rien ne pousse dans ces monts. C’est très pittoresque, des ravins immenses, des contours à pic. Après avoir marché ainsi km presque sur terrain plan, dans le sommet des montagnes, nous commençons à descendre à une allure rapide. Le terrain est de plus en plus accidenté et descend à pic. On n’est pas rassuré du tout car on est conduit par des prisonniers bulgares. Celui qui conduit la voiture où je suis est très jeune et expérimenté, il voudrait aller plus vite mais il est ralenti par la voiture qui le devance et qui ne va pas très vite, sans quoi ça ne finirait peut-être pas très bien. Ne pouvant le dépasser, il lui laisse prendre une centaine de mètres d’avance et lâche ensuite toute vitesse : nous nous demandons comment ça va finir. A Grava, il réussit à passer devant et a vite fait de rejoindre les autres mais nous étions en plaine et il y avait beaucoup moins de danger. Là, nous retrouvions un peu de culture, un camp anglais en démolition et un cimetière anglais. Enfin à 11 heures, nous descendions à Bralo et de là, nous partions au camp, pour nous nettoyer car nous étions blancs de poussière et nous avions besoin de repos. Nous venions de faire ainsi 52 km.Ici, nous sommes à coté de la ligne de chemin de fer dans une petite plaine entourée de collines. Le pays est pauvre et la culture est peu importante. On fait beaucoup d’élevage, les bœufs ont des cornes énormes. Tous les transports se font à dos d’âne à travers des petits sentiers, les quelques routes qu’on trouve par-là ont été construites par les Alliés.Il est très curieux de voir passer une famille entière. Tous les hommes montés chacun sur un âne marchent en tête, ensuite viennent les femmes, s’il n’y a pas de monture pour tout le monde, les jeunes femmes marchent à pied suivies par un chien, une chèvre et un cochon attachés par le ventre ; tous les cochons ont la peau noire. Les hommes aussi sont bronzés. Tout près de la gare, se trouve un cimetière militaire français. Le soleil se lève ici à 6 heures 30 mais nous avons deux heures d’avance sur la France, heure légale. Il fait encore beaucoup plus chaud ici que pendant le voyage, pourtant, on n’avait pas froid en mer. Je ne puis parler du village, je ne suis pas sorti du camp, il fallait faire 5 km pour aller au pays le plus rapproché.
itinéraire:

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